Maximum, une marque éco-responsable qui fabrique du mobilier durable avec des excédents de production industriels. C’est un pari audacieux mais réussi car Maximum propose des meubles écologiques de grande qualité, entièrement fabriqués en France avec des matériaux recyclés et le tout à un prix abordable.
Le déchet comme solution à la création de mobilier beau et vertueux
Maximum, du upcycling à grande échelle
Petit rappel pour ceux qui nous découvrent. L’upcycling est une démarche qui consiste à donner une nouvelle vie à un objet soit en l’améliorant à partir de sa fonction initiale, soit en lui donnant carrément un nouveau destin au service d’un nouvel objet qui peut être parfois très éloigné de sa fonction première.
Dans ce domaine, nous vous présentons aujourd’hui une véritable pépite dont les produits correspondent parfaitement aux valeurs que nous défendons chez BOETHIC.
Chaise Gravène à partir de 180€ pieds métallique et 300 € pieds en bois en résidus de plastique industriel non appropriés à la vente pour cause de leur non uniformité. Pieds en bois, récupération de parquet ou pieds en métal, récupération d’échafaudage. Des dizaines de couleurs proposées,
Qui se cache derrière la marque MAXIMUM ?
MAXIMUM, c’est au départ deux jeunes diplômés de l’école des Arts Décoratifs de Paris rejoint par un troisième associé.
Diplômés en design des objets et en art graphique, ils ont pendant leur cursus travaillé sur « le Système D », terme générique qui désigne dans le langage courant une façon astucieuse de résoudre un problème avec ingéniosité et logique sans moyens particuliers dans une réflexion transversale.
Ces travaux pratiques les conduisent à réfléchir à un concept où serait intégré un déchet dans un nouveau produit de décoration et d’ameublement.Ce concept répond totalement à celui de l’économie circulaire visant à réutiliser, recycler pour fabriquer des produits durables.
Rien ne se jette tout se transforme
Un adage bien boomer, ma grand mère en faisait sa devise, mais cette phrase est de Lavoisier (homme de science du 18ème siècle).
Les gars de Maximum, trois siècles après, relèvent le défi en jouant avec l’existant et le déchet tel qu’il est. La contrainte impose alors de raisonner à l’envers en se laissant guider parce que le déchet permet et ce qu’il interdit.
Détourner, transformer et créer
Le talent de l’équipe de MAXIMUM est de détourner ces déchets sans avenir et de les intégrer dans du mobilier fonctionnel pour en faire du beau et de l’écologique. En bref, c’est comment transformer une contrainte en une opportunité.
Pour sourcer les matériaux en quantité et en qualité suffisantes, ils ont fait un constat surprenant : chaque année, l’industrie produit environ 23 millions de tonnes de rebuts sous forme d’excédents de production, de pièces non conformes, etc. Ces déchets sont générés en milliers d’exemplaires identiques et c’est cette récurrence qui permet de les intégrer dans une production de série.
Tabouret Rotoman à partir de 38€ en plastique recyclé issus de moules de test qui seraient ensuite jetés
Le déchet devient objet au service d’un acte de création d’un design éco responsable et non simplement matière inerte.
Des matières exceptionnelles et inédites
C’est ainsi que nos trois amis, Romée, Armand et Basile font le pari de transformer des déchets en ressources. C’est en 2015 que commence l’aventure MAXIMUM installée dans un atelier de la banlieue parisienne. Leur première mission, faire les poubelles des industriels et dénicher ces fameux rebuts qui vont des lattes de parquets aux pièces de moteurs, quand ce ne sont pas carrément des morceaux d’Airbus !
Oui, car bientôt une étagère en carbone sera issue de planchers d’Airbus A350 jugés non conformes. Outre la beauté brute du carbone, matériau composite ultra léger et résistant, le prix de cette étagère coutera bien moins cher que la matière qui la compose (500€/m2). Précisons que le carbone n’est pas recyclable, les rebuts sont enfouis dans le sol et cela à un coût économique et écologique.
Étagère en carbone AIRBO 250€ disponible sur notre eshop
Les objets emblématiques
L’entreprise compte désormais quelques objets incontournables :
- le tabouret Rotoman en plastique industriel inutilisé,
- la table Clavex avec sa structure en morceaux d’échafaudages,
- la collection de fauteuils et chaises Gravène en polyéthylène qui célèbre les dégradés de couleurs,
- l’étagère Airbo en carbone.
Mais on trouve aussi des nouvelles créations : la banquette Bultan en barrières de sécurité, la lampe Polix en tubes fluorescents dont le verre dépoli fait un excellent abat-jour.
Table Clavex à partir de 830€, issue de matériel d’échafaudage et de verre trempé, correspondant à d’anciennes cloisons non réutilisables.
Vous avez deviné à la lecture de cet article combien, chez Boethic, nous avons été séduits par la démarche écologique et novatrice très maitrisée de MAXIMUM.
Nous sommes heureux de collaborer avec la marque MAXIMUM et de vous proposer une sélection de produits sur notre Eshop
Notre offre de luminaire upcyclés et matières valorisés
L’exemple de Maximum nous a inspiré pour créer notre propre collection de luminaires à partir de carton recyclés. Les cartons représentent en France 9 millions de tonnes soit 130kg en moyenne par habitant. Il est toutefois bien recyclé à hauteur de 65% . Chez Boethic nous souhaitons en faire une matière noble à travers nos jolies luminaires. Nous proposons aussi des lampadaires et suspensions design en bois recyclés et la valorisation de stock dormant avec la Replay et la Quadro .
Proposer une alternative à la fast déco à l’instar de la fast fashion et la fast bouffe , ceci est notre mission !
Produire mieux et consommer moins mais mieux !